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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 23:55

 

 

        Dans les prohaines elections des assemblées, si vous voyez ou entendiez un candidat discourir de la sorte ...Fuyez.

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 15:08

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107Miliana :

Commémoration particulière de premier novembre 2012.

J’ai assisté à plusieurs commémorations du premier Novembre. Un rituel pour . Je dois être là . le moment des levées des couleurs représente à lui seul, un symbole que je chéris tant. Le froid piquant, n’a pas empêché les jeunes Milianais de lui donner un cachet particulier cette année. C’est vrai que l’évènement coïncide avec les préparatifs des locales.  Ce qui a poussé certains à scander le nom de leur favori. Sans dépassements aucun. Pardonnable geste, des locales qui semblent prendre une tournure marquée. L’ambiance qui suivit fut enflammante, et fait oublier le reste.

 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 16:04

 

 

 

 

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                                          Ce matin, en me dirigeant vers le domicile de ma mère,  je fus  agréablement surpris,007.JPG par une scène. Seule la vie vous en présente des menus images de ce genre. Une fois seulement.   Un tableau unique, en opposition avec ce que j’ai l’habitude de voir, qui m'a projeté des années en arrière.

Une vielle dame, certainement fatiguée. Elle était chargée de quelques sacs bien remplis. Elle s’est assise confortablement, à même le sol… Sur le trottoir… Elle s’est  adossée au mur de la boutique disparue de feu Belabbed.  Elle fouillait minutieusement dans ces sacs … Elle ne trouve pas ce qu’elle cherche …  Je profitais de ce moment d’inattention pour prendre des photos furtivement… Chose faite. Je n'ai pu résister. J'ai jugé nécessaire de vous les montrer.

 Et ce beau voile blanc d’antan… le « ajar »… Une découverte rare  par les khimars qui courent… Quelle merveille !!!!

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 15:13

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Miliana ce matin.

Il faut le voir pour y croire. Il était juste 9h30mn à Miliana ... quelques instants aprés la prière de l'Aid... Une ville aux rues

vides à

 se demander ou est ce qu'ils sont passés?

 

Bonne fete de l'Aid tout de meme.


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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 16:54

 

                            Je vais faire, cette fois ci,  dans l’hypocrisie….

Dans ce monde à couper le souffle.

        

 

 

A mes amis, aux femmes et hommes, de ce pays d’accepter mes  vœux

 

de bonheur,

 

de santé


 de joie,


et de travail

 

à l’occasion

 

de l’AidElAdha  2012  

 

 

 

 


 

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 21:45

 Pauvre de nous … on crucifie nos propres intellectuels.

J’ai décidé de zapper. Je n’irai pas  à mes préoccupations,  pour pouvoir,  laisser s’exprimer ma déception et mon désarroi. Je suis triste …  Je suis tout ce que vous voulez…  Mais… pas heureux … Pourtant,  je le fus il y’a quelques mois… Je le fus. Le jour où j’ai découvert,  par hasard, en Allemagne le livre d’un Algérien en vitrine … En Français et en Allemand !  J’appris, par la suite qu’il été traduit, en plusieurs langues.  Dans l’étalage le plus prestigieux d’une librairie aussi prestigieuse que les œuvres des écrivains exposées, figure un titre et un nom : Un compatriote. J’étais fier et orgueilleux …  J’en parlais autour de moi,  à ces allemands qui ne nous connaisse pas assez.  Ils confondent l’Algérie avec notre voisin pays … Qu’est ce que cela m’a procuré comme plaisir !!!!.  Moi qui aime ces contrées  de  2 millions 380 milles Kms carrés et quelques millimètres … Que je revendique. Etendue  indéfinie,  de la mer blanche aux écumes flamboyantes,  jusqu’aux confins des dunes dorées et des mirages trompeurs. Mon beau pays. Grace à un enfant du bled, enfant, des douars exposés aux douceurs de la brise du soir,  de la foret de cèdres qui vous embaume et vous enivre, poussant l’esprit et le corps aux méditations les plus diverses,  des beautés et des misères intellectuelles.  Vantard comme je suis.  J’ai levé la tete, comme on dit chez nous, jusqu'à atteindre les étoiles… Je le fus… L’euphorie fut soudaine et brusque.

 De quoi s’agit-il ?

Ces derniers mois,  à notre grande surprise,  à notre honneur,  nous découvrîmes un écrivain. Une perle rare en ces temps qui courent … Nous en avons besoin.. Il est de chez nous.. En quelques temps,  il est devenu une icône de la littérature Algérienne d’expression Française. Bien reçu et bien placé sur le podium des satisfécits. Une position difficile à atteindre. Là n’est pas le propos … Habitué, les inquisitions et les pédantismes ne tardent pas à se manifester … Ce succès foudroyant, mettait certaines personnes dans un embarras indescriptible. Des personnes, visiblement bien intentionnées,  se sont promptement proclamées,  critiques littéraires,  défenseurs des valeurs politiques  de ce pays,  sans être, ni élus,  ni désignés. Les profils semblaient  alléchants et respectueux.  On commence  « eastwooder » sur facebook et journaux croisés. . Des écrits qui vous tranchent la gorge à deux reprises . Plus dangereux qu’un coup de hache injustifié, asséné par un terroriste «  égaré », sous les effets de psychotropes exagérément consommés, comme sur la tète de Chergou et de Smail Yefsah… Un coup qui, vous laisse chanceler dans une mare de regrets, d’essoufflements,  de palpitations vasculaires  incompréhensibles.  Une gente représentative inconditionnelle d’un ordre systématiquement, idéologique, rétrograde et réactionnaire, se manifeste sur la toile.  En contre courant de l’avancée du pays … 

… Pure produit d’un système que je rejette… Des inquisitions organisées et pointées.  On  vous plonge la tète dans les méandres de l’angoisse.  Des échanges,  dont la teneur vous renverse l’estomac. Bidoun, Kippa, Hachakoum,  con , sang sal, sion, Zi …etc…. Des mots à la consonance et signifiant,  nauséabonds pullulent dans des textes  d’hystériques,  à l’encontre d’un intellectuel. Un homme qui a servi son pays,  et le sert encore.  Il est toujours là. Il n’a jamais quitté son pays,  bien qu’une vie meilleure lui ai prescrite sous d’autres cieux. Conscience ou patriotisme. Je dirais les deux en plus d’un amour indiscutable pour son pays et son peuple. Des écrits semblables à des entrechoquements de vielles casseroles et marmites rouillées, destinées à la poubelle…  Des avis apparentés aux croassements de corbeaux et charognards regroupés autour d’un met puant, qui n’atteindront jamais leurs buts. Elles  apaisent les brulures de la haine injustifiée et schizophrénique que les auteurs de ces inepties couvent. Engloutis dans des corps inertes et amorphes…ils dissertent à longueur de toile, à qui veut bien les lire et non les écouter… Pauvre de nous.  Des cris stridents, signes de  détresse et d’agonie, analogues à ceux  des masseuses de bain maure insatisfaites, maitrisant mal leurs libidos devant un corps angélique d’une vierge de vingt ans. Plongée dans la crasse humaine jusqu’à la lie, glue,  de corps morts et disponibles,  dont l’existence se limitent aux refrains d’une respiration difficile et bruyante. Un destin de crocs  à tout jamais …

Vous voulez transformez ce peuple en « Androide » , après avoir réglé, sous l’effet néfaste des intérêts mal cachés,  vos comptes avec les hommes et femmes  de culture,  et du savoir.  Je dois griller quelques cigarettes. Boire plusieurs forts cafés pour que mon amertume s’apaise. Ainsi,  je serai habité par muse de la justice et la lucidité qui s’impose dans pareils cas.

Plantons les décors :

A travers mes surfs (navigation) sur la toile  facebook,  sur échange avec  une personne que j’aime beaucoup), il m’a été donné ahmed 2de constater que nos concitoyens abordent certains sujets d’une manière si virulente,  que le temps se fixe . Poison,  dilué dans le  mépris et la jalousie maladive  passionnelle,  de telle manière que je ne pourrais rester indifférent devant ce danger qui fait de nos intellectuels de tout bord des victimes d’un  lynchage orchestré,  proie  à la vindicte rampante .

J’ai repris ces textos. Je tacherai de répondre à tout un chacun. Ma conscience me dicte qu’il fallait le faire. Le fil séparant l’obscurantisme, l’ignorance et le savoir, a été rompu. Il n’y a plus de cohabitation.. il ne pourrait y en avoir.  L’attaque délibérée délibéré de nos rares intellectuels en le signal fort de cette régression.

Les caractères gras représentent les diverses interventions. Mes réponses sont en caractères italiques. Faites vous une idée. Si j’ai tord , blâmez moi.

Merci à Boualem Sansal pour m’avoir donné la possibilité de m’enorgueillir.

Bonne lecture

Ahmed Mahroug.

 

 

 

première pion:

-         « Daroulou la Kippa !!!! Il parait que aawdoulou e'thara aussi... pauvre Sansal !!! »

De quelle kippa parlez vous ?  Celle de l’embrigadement et l’identité de soumission, ou celle de l’amitié… De quelle kippa parlez vous celle des juifs ou des nôtres  laux longues langues ; les  langues pendues, langues fourchues dont ils ne s’en servent  que pour blesser les honnêtes gens qui vaquent quotidiennement vers leurs occupations.  Vous confondez monsieur entre les valeurs … Vous n’avez pas le droit de dévaloriser les hommes en les traitant de cette manière. Honte à vous … honte. Et vous , quelle genre de Kippa portez vous ? … Vous portez une. Vous vous cachez derrière, sans y arriver … Je vous confirme que M. Sansal porte un turban, bien de chez nous.  Aux couleurs ocres vives, et chatoyantes…. La « amama des hommes libres.. Pauvre de vous … Pauvre de nous.. Il ne manquait plus que l’autodafé, marque déposé d’un système révolu.. ou on brulera l’héritage de la pensée humaine,  avant de liquider leurs auteurs … Un  épisode qui  rappelle quelque chose. Non ? On crucifiera tous les écrivains et bardes,  tous les peintres et architectes , tous les gens d’esprit et de savoir sur la place publique dont je vous laisse le choix.

 

-        R. Abdelkrim :

« …. à la poubelle hachakoum »

Il existe un adage fabuleux dans note culture. « Ne parle de Zoubias que la zoubia ». Une poubelle qui vous sied si bien … une poubelle que vous et vos acolytes avaient fait choix de terminer,  certainement vos dernières journées,  avant d’agonir et succomber de jalousie… M. M. Boualem Sansal est au sommet … Réfléchissez et faites la même chose … Peut être qu’on vous accordera l’avantage du doute du à un égarement incontrôlable.  N’usent de moralité  que les immondes immoraux pour se couvrir et se faire une image virtuel digne d’une schizophrénie à deux temps.

-        Y. L'asnami :

«  ah non .... on doit féter sa REcirCONciSION... CON et SION !!!! les deux !!! »

Très pathétique . Vous ne savez pas rire,  ni faire rire . Vous  vous complaisiez autour de votre nombril. Vous ne maitrisez  ni la lecture ni sa matrice l’écriture. L’art de décomposer les concepts en usant de raccourcis vous enchante. Retour involontaire vers l’expression de la forme,  en négligeant le fond : Le fondamental.  Logique détresse d’une culture en déconfiture permanente.  Je ressens et je sursaute à cette idée.  Je vous pose une question : Prétendez vous que M. Boualem Sansal a été mal circoncis ?  Vous avez été témoin d’une visite des ses intimes appaF0498.jpgreils.  Sinon avec l’approbation de ce dernier, on vous organisera une séance découverte des appareils intimes de  Boualem Sansal. Là, nous serons fixés et vous pouvez même prétendre à autre chose.. .  Plus libidineuse. Vous pouvez vous faire accompagner par vos partenaires interlocuteurs. Ceux  la même, qui ont participé avec vous à ces édifiants partages. Sachez que M.  Boualem Sansal est loin des détails concernant cet aspect.il est loin de savoir s’il est circoncis ou non,  du moment que tout fonctionne à merveille …. 

S. Ayat :   

« l'intitulé de la vidéo "un Amazigh Dz visite Jerusalem..."; façon typiquement sioniste de créer la zizanie....et sang sal leur à donné l'occasion..... »

Est-ce la nature de la vidéo qui vous a choqué ?  Ou bien la visite de M.  Boualem Sansal en Israel ?  Vous vous émissiez dans la vie publique d’un écrivain. Il a le droit d’aller là ou il veut .. C’ est écrit dans les textes universels et le chartes communes… Si l’état Algérien,  dont vous jugez inapte à servir ce pays, tranche d’arrêter M. Boualem Sansal,  de le jeter dans un quelconque cachot ou oubliette, pour intelligence,  comme vous l’insinuez, il accomplira sa mission,  ne vous en faites pas.

 En Israel, il y’ a bien des arabes !  Ils sont nombreux. Faut-il les expédier ailleurs de chez eux .

Drôle de logique .  M. Boualem Sansal ne représente que le fruit de son travail.  Il est parti en usant de son statut d’écrivain libre.  Au fait,  savez la signification du concept « amazigh ? Je ne pense pas …  je vous rend service en vous prodiguant sa signification : « Amazigh » signifie tout simplement « homme libre » !!!!!    Pourquoi ce reproche, à  M. Boualem Sansal quand il use de sa liberté au nom de la littérature ?  Il ne représente que soit même . Il sait se défendre. Il est nanti d’armes très bien aiguisées, efficaces pour ce faire.

« Sang Sal » (corriger les orthographies…. Vous effritez une langue étrangère). La culture du vampirisme et du Draculanum,  nous poursuit sans relâche…  Un verre de sang propre pour Monsieur… Une injonction qui rappelle une idéologie qui a couté 96 millions de morts … Une honte.. La race pure….. La race de la domination, du mépris, du crime et de l’extermination …  Heureusement, on est au 21ème siècle.

-        Y. L'asnami :

 …  «  elle lui va la Kippa Salah Ayat ???? »

Manque d’imagination. Cela ne mérite même pas une attention concentrée. Ni un moment d’arrêt.

-        R. Abdelkrim :  

«  c'est un bidoun qu'il a au lieu de la tete ,alors pas besoin de Kippa »

Le monde à l’envers. La pyramide s’est inversée depuis longtemps . Je n’ai jamais admis qu’elle arriverai à ce niveau de déclin… La tète est en bas … son angle pique et se voue à une anarchie intellectuelle insoupçonnable, latente et rusée… Traiter l’intelligentsia de son pays de la sorte,  relève des services de  psychologie et de psychiatrie. Ignoble. Vous l’avez fait avec Kateb, Issiakhem… Avec le poète  Egyptien Elbakhiti durant la dernière crise « footballistique »… finissant de soumettre à vos haines et mépris envers les écrivains, cinéastes et poètes de ce pays en la personne de M .Boualem Sansal dont le seul tord est d’avoir écrit le dérangement des esprits endormis, flasques,  plongés dans un monde de chimères…. Une gabegie et une honte dont je suis incapable de cacher pour ce peule vaillant et sa chute vers les abimes de l’ignorance.

 

-        S . Ayat :  

« on devrait faire pétition pour que l'état voyou lui octroie leur nationalité.....comme il pourra parler au nom de ses frères »

Pourquoi pas une pétition pour enterrer vivant tous les écrivains et créateurs de ce pays. Du moins ce qui en restent… La maladie de la « pétitionite » on connait… une arme à double tranchant.. pour les ignards.

M.  Boualem Sansal n’a pas besoin d’une autre nationalité. Il en a une et cela lui suffit amplement. Il a décliné plusieurs propositions alléchantes dont vous-même pas d’en avoir en rêve. Des propositions de la part de Sarkozy lui-même. Il a son douar flanqué aux creux des montagnes de la Dahra qu’il n’échangera pas,  pour tout l’or du monde.

-        M. Tialit : 

«  Ils choisissent bien leur mot, algérien à lui seul, ne leur suffit pas.... Moralité : Zi Sansal, zi zanie... »

Bassesse et pénurie d’idées. Un peu plus de civisme messieurs.. Relevez le niveau ! la zizanie vous sied comme un gant, pour ne pas votre pot de chambre sur la tete. L’embrouille et le trouble, aussi.

-        S. Ayat A/Krim :  

« ça lui va comme un pot de chambre ... »

Quand on a rien à dire. Il vaudrait mieux se taire. Attention à la puanteur du coton du roi.

-        Y. L'asnami :

« Mon avis Krimo ? Vraiment sincere. CEt homme est parti pour qu on parle de lui... Il a besoin d'exister. Mais en choisissant ce mode d'existence, il se fourvoie.... Car Israel est un Etat terroriste qui pratique le terrorisme d'Etat contre un peuple sans défense et abndonné par la maffia que sont les gouvernements du Gof surtout !!! »

…. Corriger les orthographies avant d’envoyer . Une première remarque. Quel mépris vous affichez là … Monsieur !.  Vous vous apitoyez sur le sort d’un peuple que vous insultiez,  il y a quelques lignes ci dessus. Il n’ ya que vous dans ce monde. Je n’aime pas vous suivre dans cette besogne : Le narcissisme. Vous vous égarez dans les concepts. Contradiction énorme, signe d’un déséquilibre mental certain. Vous ne voyez et écoutez que ce qui vous arrange. On parle de M. Boualem Sansal. On parle de  M. Boualem Sansal loin des projecteurs nationaux. J’ignore pourquoi.  D’ailleurs,  il n’en   a pas besoin … Un prince ALGERIEN   dans l’un des pays les plus  puissants au monde. On arrive pas à lui mettre la main dessus, pour une interview,  fut –elle la plus courte. Il jouit d’une autorité de Titan. On ne peut être prophète chez soi (corriger svp). M.  Boualem Sansal existe par ses livres et son travail.  Son amour pour les hauts faits de ce pays,   quels que soient les qualificatifs qu’on pourrait leurs attribuer. Vous ne connaissez pas la personne. . Vous portez atteinte à une personnalité. Cela frise la diffamation. C’est très dure la jalousie.  Maitrisez- la.  Faites la,  fonctionner dans un autre contexte,  plus noble,  plus enrichissant, tout d’abord pour vous. Soyez indulgent. Je m’abaisse à vous le conseiller. Différencier entre les juifs,  l’état juif et le sionisme.  Que fera –on, selon votre cliché de raisonnement,  dans ces conditions et en suivant votre logique,  des martyrs issus de la communauté étrangère, qui ont épousé les valeurs de la Révolution Algérienne ? Que fera  t-on des Yveton , Maillot et Audin … Des porteurs de valises… Des insoumis et bien d’autres.  Que fera t-on des positions de Sartre ?  Que fera t-on des positions de Picasso ? Que fera-ton des écrits d auteurs et poètes étrangers ?  Que fera t-on de René Vautier ?!

 

M. Tialit

« Peut-être qu'il est venu s'inspirer pour son dernier ouvrage : " LES LAMENTATIONS DE SANG-SAL ". »

Interlocuteur victime de bêtise. Il s’est fait tiré les oreilles pour ce qu’il vient de dire. Elément peut être jeune, naïf et suiveur. Pardonnable.

Y. L'asnami :

 « wallah j'ai du mal à te suivre Ludmilla Lola Kanan.. T es jeune et tu commentes des posts d'adultes. T'es au LIban et tu connais tout de l'Algérie.... mais serais tu une SURDOUEE qui s 'ignore ? Moi à 17 ans, je n'avais que Bellemou comme référence !!!! Bellemou et Boumedienne »

 

 

 …  Et voila… la conclusion. On accuse les jeunes.  On les humilie.  On les bride sous le sacro saint contrat  de l’âge. Une manière d’évacuer le sujet. Une jeunesse dotée d’une capacité énorme à comprendre son temps et son époque. Les nouvelles idées créent le paradoxe, mettent à mal le système établi.  Une idée, honnête sincère venant du fond du cœur, logique et cartésienne ne peut provenir que du cérébral d’un intellectuel ou d’un jeune disposé à assumer son avenir. Cela vous désarçonné, dérangé,  secoué.  On accuse, de non respect d’une assistance consensuelle imposée par la génération de « Milouda , toute source contrariante. On est à l’ère de l’internet Monsieur.

Restez,  Monsieur, momifié dans  cette époque que vous jugez,  par vous-même,  comme étant votre référence. Il y avait bien plus de belles choses que vous ne le pensez. 

 

 

Ma conclusion :

Envoyez vos sbires pour m’arrêter et me jeter dans la fournaise …  Vous trouveriez mes identifiants sur site.  Mes  coordonnées?  Vous les avez.  Pas de menottes.  Mon cabas est prêt.  Je n’ai pas de pyjama,  mais une gandoura blanche, œuvre féerique  des mains ensorceleuses des femmes de mon pays trompée dans l’honneur, la dignité et le respect de soit et de l’autre… la sacralisation de mes compatriotes intellectuels. Envoyez vos sbires

 

 

 

 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 11:30

 

 

 Le personnage le plus populaire et le plus adoré de l'histoire du cinéma .... Charlot ! le miracle de l'image..; et sa perception... le miracle du mouvement et le plaisir des yeux

 

 

 

 

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 12:32

 

 

... De la poudre aux yeux certainement.... Comment peut-on parler de cinéma en l'absence de processus de production, de personnels qualifiés... de finaacement, de distribution... Ou sont les salles de diffusions, etc... et en plus les memes personnes qui se gratifent les honneurs au nom d'un cinéma inexistant...   arrétons le massacre et libérons toutes ses énergies latentes qui existent dans le pays ....

AHMED MAHROUG

 

 


Le 7e art algérien entre dans son nouvel âge
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le 20.10.12 | 10h00 Réagissez

 Le réalisateur algérien : Nadir Mokhnache.

| © D. R.

Le réalisateur algérien : Nadir Mokhnache.

Les cinémas d’Algérie et de Corée du Sud ont été honorés, cette année, par le Festival international du film d’Abu Dhabi qui en est à sa sixième édition.

Intishal Tamimi, responsable de la programmation arabe du festival, a évoqué, lors d’un débat consacré au septième art algérien, cette participation algérienne, la plus importante depuis le lancement de cette manifestation cinématographique aux Emirats arabes unis. Il a souhaité une numérisation plus rapide des films algériens produits ces cinquante dernières années, pour une meilleure exploitation dans les festivals désireux de faire une rétrospective de ce cinéma. Le débat a été animé par Nabila Rezaïg, responsable du département cinéma à l’Agence algérienne du rayonnement culturel (AARC), Nabil Hadji, journaliste et critique cinéma et les réalisateurs Moussa Haddad et Rachid Benhadj. Deux cinéastes présents au festival avec leurs dernières productions, Harragas Blues pour le premier et Parfums d’Alger pour le second.

La comédie de Moussa Haddad, Les vacances de l’Inspecteur Tahar a été également projeté à la faveur du festival dans la section rétrospective. La relation de l’Algérie avec le cinéma remonte, selon Nabil Hadji, au début du siècle avec le tournage de films étrangers dans le Sahara durant la période coloniale française. «Pendant la guerre de Libération nationale, le septième art était présent pour porter la voix et l’image de l’Algérie combattante à l’étranger. La période fondatrice du cinéma algérien l’a été durant les années 1960 avec la nationalisation des salles. A l’époque, nous avions plus de 420 salles. L’Office national de l’industrie et du commerce cinématographiques et l’Institut du cinéma ont été également créés. La Bataille d’Alger, Les hors-la-loi, Le vent des Aurès, La nuit a peur du soleil et L’opium et le bâton ont été réalisés à cette époque», a-t-il rappelé.

Selon lui, des cinéastes ont émergé durant les années 1970, comme Moussa Haddad, Amar Laskri, Mohamed Bouamari, Mohamed Lakhdar Hamina, Merzak Allouache, Mohamed Slim Riad. «Dans les années 1970, l’Algérie avait soutenu plusieurs coproductions avec des pays arabes et africains. Une nouvelle génération de cinéastes est venue dans les années 1980. La plupart des cinéastes de cette époque ont été formés à l’étranger, comme Mahmoud Zemmouri et Abdelkrim Bahloul. Cette période a été marquée par la structuration de l’ONCIC et la création de l’ANAF et l’ENPA pour les actualités et la production audiovisuelle», a-t-il noté.

Il a relevé que Mohamed Chouikh, Rachid Benhadj, Ali Ghanem et Benamar Bakhti se sont distingués durant les années 1980 par la réalisation de films avec un nouveau ton. L’ouverture démocratique du début des années 1990 a, d’après Nabil Hadji, libéré les cinéaste du monopole de l’Etat sur la production cinématographique. En 1997, les entreprises publiques de production de films ont été dissoutes. «Le terrorisme a obligé les cinéastes à quitter le pays durant cette période. Période qui a connu aussi la production des premiers films d’expression amazighe, comme Amachahou et La montagne de Baya. Les cinéastes ont fait face à des difficultés financières en raison du retrait partiel de l’Etat», a-t-il précisé.

Des jeunes se sont engagés dans la réalisation et la production de films dès le début des années 2000. Il a cité Tarek Teguia, Nadir Mokhnache et Lyès Salem. «Le terrorisme, les problèmes sociaux, les espoirs déçus des jeunes étaient les sujets dominants dans les longs et courts métrages produits pendant ces années-là», a-t-il souligné. Selon Nabil Hadji, plus de 200 films entre courts, moyens et long métrages et documentaires ont été produits depuis 2003. Les financements qui ont accompagné les manifestations, «Année de l’Algérie en France», «Alger, capitale de la culture arabe», «Festival culturel panafricain (Panaf)», «Tlemcen, capitale de la culture islamique» et la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance, ont permis l’amélioration de la production.

«Dès le début, l’Algérie a été traînée vers le cinéma. Les frères Lumière ont fait beaucoup de tournage en Algérie. Ils étaient attirés par la lumière. L’Algérie était choisie comme décors à ces films. Les Algériens ne faisaient que de la figuration. Plus tard, l’Algérien devient, dans les films coloniaux français, le voleur et l’assassin. Le cinéma est aussi un moyen de propagande. Cela a été notamment utilisé par Houari Boumediène, dans les années 1970, pour défendre ses projets politiques. L’Etat, qui finançait les films, imposait une certaine vision», a relevé, de son côté, Rachid Benhadj.

Ce dernier, qui a commencé sa carrière à la télévision dans les années 1980, est installé actuellement en Italie. Pour Nabila Rezaïg, le cinéma algérien «is back», il revient sur la scène internationale. Elle a cité l’exemple de la participation de deux longs métrages algériens pour la première fois au Festival d’Abu Dhabi, où des courts métrages algériens, dont celui de Mounès Khamar, ont été primés par le passé. Selon elle, le soutien du ministère de la Culture à la production de films a contribué à redonner vie au septième art algérien. Elle a également souligné le nouveau rôle joué par l’AARC, depuis 2007, à travers ses différents départements (cinéma, littérature, musique et expositions).

«L’AARC a accompagné toutes les productions cinématographiques de ces dernières années comme Hors-la-loi de Rachid Bouchareb qui a pris part aux grands festivals mondiaux. Le FDATIC, (Fonds d’aide au cinéma), transfère depuis mars 2012 à l’AARC les subventions accordées aux cinéastes. L’AARC s’occupe aussi de la promotion des films», a-t-elle précisé.  
Parmi les films soutenus, Yemma de Djamila Sahraoui, primé dernièrement au Festival de Moscou, et présent lors de La
Mostra de Venise. Selon Nabila Rezaïg, le film Zabana ! de Saïd Ould Khelifa va représenter l’Algérie aux Oscars américains. Moussa Haddad a, pour sa part, avoué que le réalisateur italien Gillo Pontecorvo l’a aidé à passer de la télévision au cinéma. Moussa Haddad était assistant dans le long métrage La bataille d’Alger. Rachid Benhadj a évoqué toutes les difficultés qu’il a eues pour adapter à l’écran le roman Le pain nu, de l’écrivain marocain Mohamed Choukri. «Mohamed Choukri, qui avait rejeté une trentaine de scénarii adaptés de son roman, a accepté mon adaptation après six mois de travail», a-t-il dit.

Fayçal Métaoui
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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 23:42

 

A la une Actualité
 
Mostefa boudina. Président de l’Association nationale des anciens condamnés à mort
Zabana est une injustice vis-à-vis de l’histoire, un mensonge
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le 19.10.12 | 10h00 6 réactions

| © D. R.

Le film de Saïd Ould Khelifa, qui dresse le portrait du premier Algérien guillotiné pendant la guerre de Libération, est projeté en Algérie depuis mercredi. Le président de l’Association nationale des condamnés à mort avait déjà exprimé son mécontentement à propos du scénario. Aujourd’hui, il persiste et signe : le film travestit la réalité.

-Pour répondre à vos critiques, selon lesquelles Zabana est inexact, les auteurs ont expliqué que leur film avait pour but de démontrer la violence de la justice coloniale. Cette réponse vous satisfait-elle ?

Ils usent de malice. Je répète que ce scénario est inexact. Il y a deux vérités que le film ne reprend pas. D’abord, la première séquence, dans laquelle Zabana exécute un garde forestier. Zabana n’est pas un terroriste. Il aurait fallu montrer les réunions clandestines en amont, et montrer également comment le garde-forestier était l’oppresseur des populations. La deuxième séquence problématique, c’est lorsque Zabana se dirige vers l’échafaud. Dans le film, il est entouré de deux gardiens. Dans la réalité, il y avait plus de vingt personnes. Et puis, le personnage de Zabana marche libre, sans menotte, alors que dans les faits, les condamnés à mort étaient entravés aux mains et aux pieds. Ils étaient tabassés en cours de route. Le film de Saïd Ould Khelifa dépeint un gardien gentil, qui accepte de transmettre une lettre à la mère de Zabana. Je pose la question : à qui veut-on plaire en faisant ce film ? Est-ce qu’on veut reproduire la vérité ou veut-on faire ressortir l’héroïsme de quelques-uns ?

-Que reprochez-vous principalement à l’équipe de réalisation ?

Le film ne fait pas état de la souffrance vécue en cellule. L’auteur du scénario n’avait rien à perdre à se concerter avec nous. Nous lui aurions donné des informations plus précises. Les scénaristes sont allés chercher des renseignements auprès d’une avocate qui n’était même pas encore née lorsque Zabana a été exécuté. Ils disent avoir consulté le frère de Zabana. Mais ce dernier ne peut donner des détails que sur sa vie de famille, bien avant son arrestation. Sa vie en prison, seuls les autres condamnés à mort peuvent la raconter.

-Y a-t-il d’autres inexactitudes, selon vous ?

Lors de l’exécution, le couperet ne s’est arrêté qu’une seule fois et pas deux, comme le film veut le faire croire. Et puis, Zabana n’a pas été exécuté seul ce 19 juin. Il y avait Abdelkader Ferradj ce jour-là. Ce dernier en voyant la tête de Zabana s’est évanoui. Il était encore inconscient quand il a été guillotiné. Dans le film, on voit Ferradj uniquement lorsqu’il crie «vive l’Algérie !» Soit on montre cet homme comme un héros jusqu’au bout, soit on n’en parle pas. Enfin, on montre le bourreau en train d’hésiter à exécuter la sentence. C’est totalement faux, c’est l’exact opposé qui s’est passé. Il était content parce qu’à chaque tête coupée, il avait une prime. Cette prime était plus importante pour les prisonniers politiques que pour les détenus de droit commun. Ce monsieur «André» a accepté avec plaisir. Un bourreau reste un bourreau.

-Vous demandez aux scénaristes d’être irréprochables sur des faits historiques, mais est-ce le rôle du cinéma ?

Qui fait le cinéma ? Ce sont les hommes ! Ils se cachent derrière le petit mot de «fiction». Mais la fiction est faite pour renforcer la réalité principale. Tout le film tourne autour de fausses informations. On peut à la limite fermer les yeux sur les séquences secondaires, mais pas l’exécution. C’est une injustice vis-à-vis de l’histoire. C’est un mensonge ! Je demande aux réalisateurs d’accepter une confrontation devant la presse afin qu’on débatte des détails. Jusqu’à présent, ils ont refusé. Pourquoi l’Association des anciens condamnés à mort n’a-t-elle pas été conviée à la première projection de Zabana ? Pourquoi les anciens compagnons de Zabana, ceux incarcérés dans la prison de Barberousse, n’ont-ils pas été invités non plus ? Pourquoi ce secret ? Ce film est un film clandestin. Que les auteurs en changent le titre !

-Zabana a été présélectionné pour l’oscar du meilleur film étranger. Qu’en pensez-vous ?  

Je me demande si l’oscar est pour l’Algérie ou pour le réalisateur. Si c’est pour l’Algérie, il faut que la première séquence soit corrigée. Pour les 2400 condamnés à mort, Ahmed Zabana est un héros et un exemple. A l’époque, dans la solitude de notre cellule, nous nous disions : «Je dois faire comme lui ou plus si je peux.» Aujourd’hui, on porte atteinte à son honneur. Quand on me parle d’oscar, je suis en colère. J’ai lancé un appel au président de la République Abdelaziz Bouteflika pour qu’on rende honneur à cet homme.

-Vous demandez aux réalisateurs de restituer les souffrances morales des condamnés à mort. Pourquoi ?

Nous avons besoin de laisser, via l’histoire de notre pays, un message aux générations futures. Les jeunes doivent savoir comment les Algériens sont morts en combattant pour leur pays. Dans la dernière lettre à sa mère, Ahmed Zabana écrivait : «Si je meurs pour mon pays, ce n’est qu’un devoir.» Ce message courageux doit rester dans l’histoire. On parle ici de patriotisme, de sacrifice pour son pays. Ce film devrait renforcer l’histoire de manière permanente et éternelle. Avant que le film ne paraisse, l’histoire de Zabana était mieux racontée et mieux acceptée. Le réalisateur a falsifié la réalité. Notre position est celle de l’histoire, et nous la répéterons autant de fois que nécessaire.


 

Bio express :

Mostefa Boudina a aujourd’hui 73 ans. En 1960, alors qu’il est à la tête d’un groupe armé de la Fédération de France du FLN dans la région de Saint-Etienne, il est arrêté et condamné à mort lors de son procès. Il est gracié comme de nombreux autres prisonniers le 11 mai 1962. En 2010, il écrit Rescapé de la guillotine, le récit de ses deux années dans le couloir de la mort. Aujourd’hui, il est sénateur et préside l’Association nationale des anciens condamnés à mort.  

Yasmine Saïd
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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 21:51

05/10/2012

René Vautier, cinéaste combattant
Son film sur l’Algérie Avoir 20 dans les Aurès sort dans les salles françaises en version restaurée

Algérie

René Vautier, cinéaste combattant

Le site web du journal français La Croix publie une belle interview de René Vautier. 

Après avoir filmé les maquisards algériens dès la fin des années 1950 et avoir passé plusieurs années en Algérie après l’indépendance du pays, le réalisateur a voulu comprendre quelle guerre avaient pu vivre les appelés français ayant combattu en Algérie. Œuvre expérimentale nourrie par le réel, Avoir 20 ans dans les Aurès fut élaborée à partir de 500 entretiens d’appelés réalisés par le cinéaste, qui accumula 800 heures d’enregistrement. Cette « matière première » lui fournit la base de son scénario.

 

Avoir 20 ans dans les Aurès a obtenu le Grand Prix de la critique internationale, au festival de Cannes, en 1972. Quarante ans après, le film ressort en salle, dans une version restaurée. Est-ce un nouveau départ ?

Je pense que oui. Le film est toujours en marche. Je me fais vieux, mais j’ai vu avec plaisir que des gens plus jeunes avaient envie de le prendre en main et de lui donner une nouvelle vie. Depuis sa sortie, la carrière d’Avoir 20 ans a été quelque peu cahoteuse, mais assez passionnante pour le réalisateur qui a eu à se battre pour que le film existe et soit vu.

Quelle démarche personnelle vous a mené à ce film ?

J’étais encore étudiant en cinéma lorsque j’ai eu la possibilité de prendre part à un film sur la grande grève des mineurs de 1947. Je me suis dit à ce moment-là que c’est à ceux qui n’avaient pas la parole qu’il fallait confier l’image. Il m’est apparu que le sens à donner aux images ne pouvait être que le combat : s’engager pour permettre à ceux qu’on voulait faire taire de dire ce qu’ils avaient à dire. J’ai fait cela pendant soixante ans.

À quoi ressembla l’aventure du tournage d’Avoir 20 ans dans les Aurès ?

La petite aide qui m’avait été accordée par le Centre national de la cinématographie (CNC), et qui avait permis à l’institution de se dégager la conscience, ne nous permettait pas le tournage de deux mois que nous avions prévu. J’ai dit aux acteurs que je n’étais plus en mesure de leur faire apprendre un texte, mais simplement de les mettre dans une ambiance, de les confronter à des situations. À eux de restituer, en improvisant les réactions. Nous avons finalement tourné en dix jours, à la frontière entre l’Algérie et la Tunisie. Le montage s’est fait rapidement, dans la foulée. Le résultat était loin d’être parfait. Nous avons été surpris d’être immédiatement sélectionnés au festival de Cannes.

Quel accueil y avez-vous reçu ?

Nous avions deux invitations. Nous y sommes allés à vingt. Ce n’était pas un film de Vautier, mais une œuvre collective. L’atmosphère était très festive. Devant le manque de places, nous avons décidé de camper. La projection s’est déroulée sans heurts. Nous ne nous attendions pas du tout à être primés. Un jour, deux gendarmes à moto sont venus au camping et m’ont demandé, sans vouloir en expliquer la raison. Le patron du terrain, qui était un ami, leur a répondu que j’étais parti, et m’a ensuite dit que si j’étais en délicatesse avec les forces de l’ordre, il valait mieux que je quitte Cannes. Nous sommes partis en Algérie, où le film devait aussi être présenté. Et c’est là-bas que nous avons appris que le film avait reçu le Grand Prix de la critique internationale. Les gendarmes étaient venus m’avertir de la bonne nouvelle.

Le film ne fut pas censuré à sa sortie, mais il y eut un attentat dans une salle parisienne et nombre de projections furent assez houleuses à l’époque. Comment avez-vous vécu cette période ?

La carrière du film fut effectivement difficile, mais partout où des gens ont essayé de l’interdire, nous avons su provoquer une réaction qui faisait que nous l’emportions. Nous reprenions les séances là où elles n’avaient pas pu avoir lieu. Ceux qui ont pris part au film l’ont toujours soutenu. Nous étions fiers de nous battre pour le défendre.

 

Source : La Croix

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  • je m'appelle ahmed .;je suis réalisateur dans une entreprise publique ..; j'ai 55 ans et une grande expérience professionnelle.. je vis dans une coquette ville  Alger...
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