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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 21:54
 

DRAGUE A LA MILIANAISE.

EPISODE 03

LE CINEMA.

 Design-et-plastique-Africain01794_640x480-copie-1.jpgLes Milianais furent initiés au cinéma à un âge précoce. L’absence de ce grand moyen de culturation, de divertissement et d’animation manque beaucoup aux habitants de cette ville. Depuis sa disparition la vie est devenue encore plus morose.

 

Un gâchis immense et incommensurable. Il y’avait au moins cinq espaces différents de projection de films, dans l’intra muros seulement. Le cinéma  « Variété », le « Splendid », « Le plein air », et le cinéma scolaire dont on peut en compter deux salles. Une hébergée à l’école « Charles Andrei » l’actuel « Kadi Miliani ». L’autre à l’école « A’ rab ».

Dotées de projecteurs 16mm, ils projetaient chaque samedi soir un film à l’intention des écoles.

 

Quel gâchis messiers les décideurs. Tous les classiques,  de « Zorro », à «  Tarzan », en passant par les œuvres du cinéma  muet universel y  étaient programmés. Je les ai découverts, en étant  écolier ! Assis sur une table, il n’y avait pas assez de place. Les deux cents élèves occupaient chaque centimètre de l’espace. Il ne reste plus qu’à s’arranger comme on peut. Dans la pénombre, des centaines d’images défilent dans un rythme enchanteur. Du plus profond de moi-même, je décidais de faire ça. Devenir cinéaste ! Je le suis.

 Je n’ai jamais pensé à ce moment là que cela pourrait être aussi pénible.

Plus de cinéma plus de films plus de rêves.  La lampe s’est éteinte.  Le support cellulose  a cramé en plein écran.

 

L’’avènement du Cinéma a commencé en 1911 à Miliana. Un siècle,  bientôt. Un certain M. Allègre arrive d’Europe. Il veut  faire fortune, dans un tout autre registre : l’industrie du cinéma.

 Il envoya une demande d’autorisation au maire et au sous préfet pour lui permettre de donner des spectacles cinématographiques payants. Une première fois en cette date. La demande lui fut refusée sin die. Les raisons arbitraires invoquées, relèvent, comme on dit chez nous, de la Hogra pure et simple. Il ne désespère et revient à la rescousse en 1914.  La guerre faisait rage sur le continent. Le souffre du  premier conflit meurtrier, se faisait sentir de plus en plus.

Il écrivait une seconde demande, pour la seconde fois. La lecture de cette missive (l’original est en ma possession) m’a donné la chair de poule.

 

Certainement qu’il a compris l’astuce et la manière de traiter avec l’administration : Ces compatriotes. Il avançait un argument de taille.  Très alléchant : la municipalité percevra 10% de la recette comme aide à la guerre. Sa demande fut agréée et il commença à donner ces premières séances. J’ignore la suite des péripétiesDesign-et-plastique-Africain01855_640x480.jpg de cet homme malheureusement

 Ces cinémas se développèrent tellement  qu’ils sont devenus incontournables, particulièrement les samedis soir.

 

Dans mon quartier, «  houmet Tiss » ou « Houmet tennis » les choses ont pris  beaucoup d’ampleur. Chaque individu programmait un film par semaine. Soit au « Variété » ou au « Splendid »,  Chez Ammi Boumaza, l’homme à la Chéchia rouge … 

Tous les moyens sont bons pour pouvoir s’acquitter du billet d’entrée. Vente de vieux journaux, de pains secs ou de simples objets qui trainent à la maison et qui ne servent peut être à rien du tout.

A défaut de ces sources de financement, il  reste Ammi M’hamed pour aller casser un quintal d’amendes contre 20c. C’est toujours  cela de gagner. En plus Ammi Boumaza va casser les prix et acceptera certainement ce que vous  avez en poche. Il faut toujours avoir un strict minimum pour le glisser dans la chéchia à la fermeture de la caisse. Un petit pécule forfaitaire.

 

 L’acquittement du billet nous est fourni  contre  « des travaux forcés » chez Ammi M’hamed. Un vieux personnage

Un fort vieux et bel homme. Il ne se lasse jamais de scruter furtivement les jambes des femmes d’en dessous leurs  voiles blancs, qui passent ou qui lui demandaient les prix des rares denrées alimentaires qu’il exposait sur des étalages en bois irrégulièrement arrangées et couverts de vieux journaux . Pour faire branché, beau, et propre.

 

 Il s’assoit le plus souvent, à même le trottoir, en croisé devant son magasin. Un sac de semoule vide,  portant parfois la marque du fabricant, en guise de chaise. Ses fesses débordaient sur les cotés.  Il dépose ses sacs d’amandes naturels et non épluchés,  à portée de mains. A l’aide d’un marteau,  il rythme ses regards. Ces yeux montaient, scrutaient et revenez vers l’enclume. Il dépose une amande. Il lève les yeux. Il lance son marteau en l’air. Il ouvre les doigts. Il lève une énième fois ses yeux.  Il scrute les alentours. Le marteau tape sur l’amande ; la protection éclate. Le fruit tombe indemne à coté. Une autre amande.un coup. Un regard… un coup. Une cadence musicale qu’il est seul à savoir jouer. Illettré, paysan,  inculte,  arrogant et narcissique, Ammi M’hamed !

 

 Les enfants de notre âge, aux besoins pressants de « cénimer » ; trouveront en cette homme un sauveur. Ne pas voir le film à l’affiche vous exclu de toutes les discussions. Vous ne seriez que plus malheureux. Donc cassons les amandes en veillant aux fruits. Le salaire en dépend. Ammi M’hamed est d’autant « plus main large » et généreux que le nombre de femmes voilées, sortaient du bain maure ou allaient pour une visite de courtoisie chez une parente, augmente. Il sera plus distrait.

 

.

 

Les clients, et parDesign-et-plastique-Africain01719_640x480.jpgticulièrement les femmes du quartier, savaient tout sur lui. On acceptait Ammi M’hamed tel qu’il est. Il avait un penchant exagéré pour les dulcinées. On mettait cela sur le compte du retour d’âge. Personne ne peut vous expliquer ce que cela veut dire, y compris de nos jours. Ammi M’hamed,  un Don Juan en burnous et gandoura.

Il parait,  je ne l’ai pas entendu  de mes propres oreilles, que la seule question qu’il sache manipuler était de  demander aux femmes si elles étaient mariées. Allez savoir pourquoi. Un homme épatant du moins pour les sous qu’il nous fournissait pour les places au cinéma. Dans le cas contraire, il n’accepte même pas que vous lui portiez un coup de mains.

 

Tous les jeunes du quartier avaient vent des fantasmes de ce personnage. A midi tapant les ruelles vides se remplissaient d’un brouhaha indescriptible… Les élèves rejoignent leur maison. Quelques minutes après, une belle silhouette apparaît au loin. Ammi M’hamed devient fébrile et fixe la silhouette nonchalante de Melle Alili. Une fort belle femme. Très moderne dans son accoutrement et dans sa démarche. Tous les commerçants se mettent en garde à vous devant la porte de leurs échoppes,   silencieusement. Melle Alili, digne et distinguée arrive. Chaque pas qu’elle faisait s’écrasait sur les cœurs de tous les hommes des environs. La grande classe Melle Alili….

 

 Elle travaille au lycée de filles comme surveillante.  Cheveux coupés à la Sheila, moulue dans son tailleur classique,  tapait la mesure sous les cliquetis de ces souliers à talons hauts, brillants et flambants neufs. Je ne sais pas si elle le fait exprès ou c’est juste une nature douce. Ammi M’hamed,  le regard figé,  fixe une déesse. Il ne cligne même pas des mirettes. Ces derniers faillirent lui sortir des orbites. Il tapait à coté sans s’en rendre compte. Parfois sur les doigts. Aucune réaction… Il est comme tétanisé…

L’ange Gabriel occupa à lui seul la rue Fontenoy en la personne de Melle Alili, durant plusieurs années.

Elle avait une garde robe qu’on pouvait ouvrir,  avec,  un commerce de prêt à portée. Des vêtements dernier cri. Chic et bourgeoise Melle Alili. A la mode et branché. Peut être que l’une des rares femmes qui sublima les hommes de  toutes les rue de son passage.

 

On pouvait même hypothéquer nos prochaines casses d’amandes. Quand il s’énervait, il commençait de bon matin à chercher la petite bête à un autre vieux, Ammi Abdeslam.

 

 

Un cas celui la. On n’a jamais su d’où est ce qu’il vient. Un homme moderne. Il savait lire et écrire. Il épluche quotidiennement El moudjahid, assis sur une chaise confortable devant son officine, contigu à celle d’Ammi M’ hamed.

Cette réserve lui servait de gite et de commerce. Il n’a jamais quitté son magasin de la Rue Fontenoy, jusqu’à sa mort. On se parlait peu, lui et Ammi M’hamed … On se scrute. Le jour de l’enterrement de Ammi M’hamed, il n’a pas cessé de pleurer durant de longues journées, gémissant le martyr  sur sa disparition.

 

Ammi M’hamed Bouch…, un  électricien, nous servait aussi de pourvoyeur. Il ne paie pas bien.Radin sur les bords. Toujours souriant. Il était le seul à connaître les méandres de l’électricité. Toujours tiré à quatre épingles. Séduisant et séducteur. Il avait un besoin incompréhensible de déplacer les objets de leur emplacement chaque semaine. On a jamais compris pourquoi.

Son âge plus jeune, une forme plus dynamique, une apparence plus gentlemen,  le mieux coiffé du quartier, lui accordaient certains avantages. On dirait une star du cinéma. Il se coiffe comme Lex Barker.  Il s’adressait aux passants et passantes d’une façon  dandine,  très provocante et allusive.  Toutes les femmes en raffolaient certainement. Il savait leur parlait. Un  art difficilement maitrisable dans un milieu de macho.

 

Dans le cas ou toutes les portes se referment ; la solution ultime : Ahmed Bensmail (Ahmed  Oulid Djeddid). Un artiste né. Un peintre et bricoleur hors du commun. Il a réussi à reproduire les billets de rentrée au cinéma. Il vous sera  très difficile de reconnaître le vrai du faux billet.

Œuvre magistrale de Modigliani Ahmed Bensmail … 

Et puis il y’a Youcef le conteur, que  Khaled Chengab connaît assez bien. N’est ce pas Khaled.

 

 

                                                                          Suite ….

                                                                          Youcef le conteur.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 19:52

Img0038-copie-1.JPGDans une émission sur la 2.M.Ménard semble croire corps et ame en M.Zemmour et en ses thèses contenues dans son fameux pamphlet "nostalgie Française".

Il l'a défendu contre vents et marées, en sortant sa carte alibi de la "liberté d'expression".

Ce qui me fait rager, n'est nullement M. Zemmour et ses écrits. Je considère ce Monsieur comme le symbole d'un racisme latent et un colonialiste  convaincu, inconditionnel, et nostalgique.

 Il s'assume bien d'ailleurs derrière son innocence et son humanisme Lepénéen.

Ce qui me pousse à me demander pour quelle force obscure roulet-il? Le nationalisme aigu de M.Lepen, ses origines juives ou celle de pieds noir.. ou les trois réunis.
 M. Ménard , il faut différencier  entre liberté d'expression  et accusations et jugement de valeur de toute une communauté africaine.

On se souvient encore de vos positions M. Ménard durant la décennie noire en Algérie . Quand on provoque la polémique , il faut s'attendre aux conséquences.  Il y'a des traficants partout , des blancs, des noires et des basanés.. Un traficant n'a pas de nationalité M.Ménard quant à vous  M. Zemmour revoyez votre intellectualisme qui n'intéresse plus personne ..

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 19:26
P1010529.JPG

LA DRAGUE A LA MILIANAISE.

EPISODE 01.

PREAMBULE

 P1010513.JPG

Suite à des rencontres surprenantes, agréables, et pleines d’affection après une longue absence, avec un grand nombre de mes anciens amis de classe et surtout du quartier.  J’ai décidé, de témoigner d’une période que je considère assez riche en évènement « Les années 70-75 ».

J’ai remarqué qu’à chaque fois que je rencontre une vielle connaissance, la majeure partie des discussions tournaient autour de cette ère.

Je  relaterai  en épisode, la saga de ces années  de boum

C’est compréhensif, on partageait tout en commun… à cette époque.

 Chacun a fait sa vie loin des autres. Les rencontres sont devenues très rares. Ces Dernières années internet a facilité plus ou moins les retrouvailles. On a pris de l’âge. Ils nous restent les souvenirs. 

Au lendemain des examens du baccalauréat, le nid du Zaccar a libéré définitivement ces adolescents. La tète pleine de rêves et de projets. On a su, qu’on n’aura jamais, l’occasion de se revoir.  Ces jeunes se sont émancipés dans un cadre particulier, ils ont passé la majeur partie de leurs jeunesse ensemble au moins  toutes les journées que Dieu a fait entre les années 70 -75.

 Donc, mes histoires sont un ensemble de souvenirs indélébiles dans ma mémoire. Ils mettent en action un certain nombre de personnes qui se reconnaitront certainement  dans ces récits. Des vérités  inspirés de mes observations et dénudés de tout tabou et  censure. Une observation et une description libre tout en sauvegardant bien sur,  les sensibilités des uns et des autres.

Miliana fut un pole incontournable, à tous les niveaux….Sur le plan économique, sociale, administrative, sanitaire etc. Toutes les institutions nationales étaient représentées au niveau de cette Daïra.  Sous préfecture en 1847.  Elle  a beaucoup perdu de  son statut de ville administrative et productive. La génération post indépendance a pu profiter de cette image de marque de la ville.  Les lycées Abdou et Ferroukhi recevaient pratiquement tous les orientés futurs lycéennes et lycéens de la région.  Les garçons fréquentaient le Lycée Ferroukhi Mustapha.  Et ils étaient nombreux. Les filles, celui de Mohamed Abdou.  Et elles étaient nombreuses ! Je vous laisse imaginer l’attrait entre ces deux pôles, de signes contraires,  qu'ils manifestèrent.

 Dans ce monde de juvéniles, des rituels de découvertes relationnelles -si je puis dire-  se sont installés.  Les lycéennes et lycéens, les respectaient scrupuleusement. Des cérémoniaux marqués par les sourires, les regards, les signes, les salutations,  les attentes et les sueurs, la timidité,   la crainte, les complexes juvéniles aussi différents les uns que les autres, les déceptions, les pleurs, les premières embrassades, le voyeurisme…. L’insouciance et la joie de vivre… et parfois les surprises.

 Je vais vous parler de cette époque … Mon époque.

 

 

                                                                         A suivre….. Miliana fille ainée du Zaccar

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 18:30
la-troupe-f-minine-de-th-atre-OranaiseF0814.jpgJe suis perplexe, déçu et au bord des larmes.. Hier j'étais à Miliana... A un enterrement .. Un des fils ( Mustapha un amoureux du cinéma et du théatre tout autant que les Milianais que je connaisse) de "Ami" Aissa, Khelifa .. Il habitait à la piscine municipale ... Une belle demeure,la-troupe-f-minine-de-th-atre-OranaiseF0772.jpg assez coquette.  Ce n'est pas mon propos. Dans la procession , je n'arrivais plus à me contenir et des questions aussi bizarres qu'étonnantes me taraudent le cervelle ... je me suis posé une question. Pourquoi meurt-on aussi jeune à Miliana ?.. Une jeunesse qui se consument sans lendemain ni horizons .. Pourquoi tarire cette fabuleuse source que seuls les Milianais en connaissent l'origine noble. Plusieurs jeunes nous ont quitté à un age florial.. Mon Dieu qu'on me l'explique . Et N'ALLEZ SURTOUT PAS ME DIRE QUE C4EST LE DESTIN.....
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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 21:52
Img0026Img0023Nostalgie......je ne l'utilise pas ici comme vecteur de regret , mais de souvenirs doux et amèrs en meme temps .Un gout relevant de la cuisine moléculaire, impossible à réaliser. En feuilletant mes anciennes photos , j'ai retrouvé quelques unes de tournage, je fus saisi d'une frénésie  semblable à la droite en  France suite au désastre électorale provoqué par l'électorat Français... TOUJOURS REBELLE....
Des photos qui datent depuis trois ou quatre années.. L'équipe d'une grande émission de l'année 2007. les deux animateurs et toute l'équipe .. Une émission télévisuelle , en direct et quotidienne qui a couvert tout l'été de cette année .. Il faut le dire .. Ce fut un défi pour toute l'équipe chapeau mes amis .. Et si M. ElEulmi le veut bien on peut la tenter pour cette année... N'est ce pas ?
Img0024
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 18:04

 Le livre Roi.
Un titre ronflant et rendant tout son éclat au livre.
            la foire du livre d'Alger s'est tenue dans les délais ..Elle va faire battre les coeurs des Algérois et des habitants des lieu-dits environnants jusqu'au 06 Novembre .. C'est pas mal . Le hic reste l'éternel problème du pouvoir d'achat . Le grand public et particulièrement les éttudiants ne peuvent acquérir les titres dont ils ont besoin pour leurs études.Madame la Ministre que je tienqs à féliciter pour cette manifestation et sur tout l'organisation de cette dernière. Et que j'appelle aussi pour un peu plus de modérartion dans la cession des livres utiles . Qu'on institue des prix étudiées pour cette frange de la société . Et merci..
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 17:14
Une question me taraude  depuis le lancement par .M. Besson de son fameux programme de Sarkozy "le débat sur l'identité Nationale". A chaque fois qu'on utilise ce terme cela me projette sur les affres de la deuxième  guerre mondiale. Bien  sur il faut reconnaitre que je m'invite dans ce débat.
Suis je intégré?
pour commencer c'est quoi l'intégration ? est ce parler la langue, porter le gilet et manger du pot au feu ..je ne sais pas ..; je me considère comme intégré ..va -t-on accepté ma candidature  à etre Français .
Ai -je le droit à la terre?
En tant qu terrien je n'ai pas un autre lieu ou  je pourrai vivre que sur le terre et de la terre . de facto tout etre humain a un droit naturel sur  la terre, meme s'il ne porte pas la nationalité d'un lieu dit.

Suis -je
blond ?
Malheureusement pour les initiateurs ,  ou inversement, je suis basané aux cheveux crépus et aux yeux noirs ... La dessus je cropis que je peux circuler. mais je remplis les deux conditions précédentes. que dois je faire . porter des lentilles de verres de contacts bleus et je me teidrai les cheveux en acajou aprés les avoir repassé au fer à reppasser chauffé au charbon .. Donc problème réglé.


 Est ce que je parle correctemnt la langue de Voltaire?
Evidemment et je l'écris trés bien ..  j'ai lu les oeuvres des maitres Français à l'école et au lycée .. Je dois dire que je suis un as en langue Française.
Et la Marseillaise ?
je ne l'ai jamais chanté, pour des raisons historiques évidentes .. C'est une autre  problématique .. Bien que la marseillaise a symbolisé durant trois siècles le symbole de la liberté et de la révolte... Elle mérite le respect et l'honneur  sans contexte.
Certains l'ont chanté plus d'une fois ..et ce sont mes compatriotes... première guerre mondiale, école et lycées coloniaux etc.

Des tas de questions se bousculent et ne trouvent pas dé réponses rationnelles et me poussent  à la conclusion suivante .. Moi qui remplit les conditions escomptées par la droite Française puis je me considerér détenir une identité Française .. Si c'est oui .. Pourquoi me refuse et m'oblige t-on a avoir un visa pour une simple visite du quartier latin .. Si c'est non ..;Alors il va falloir trouver une nouvelle identité à tous les Français . Un conseil que la terre de france défendent les valeurs acquises dans le sang  a travers l'histoire.... Les droits de l'homme ...égalité ,fraternité, liberté ... Des mots rendus creux par M. Besson et le droite Française.l(héritage , de Voltaire, Molière, Victor Hugo, Stendhal et le frèle Guy de Maupassent semble s'effriter.

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 23:54
jJ'ai un gros pincement au coeur.; les sons qui sortent de mon casque me balancent,  de façon similaire à un bateau au milieu d'une houle, pris de toutes parts, assaillis par des vagues gigantesques. Il n'arrive pas à controler . Un déchainement indescriptible.. Ces sons me font mal ..Trés mal ....une musique nostalgique ... pas du tout douce comme j'ai l'habitude de l'écouter ...Un appel des dunes , des palmiers et des chameaux ..un appel de la terre ... Tiraniwen je vous en voudrait pour ces moments de désarroi ... les collines d'Ihrir les gorges saillantes salvatrices avec leur eau stagnante dans des cuves en roc sculptés par des djenis ...Il y 'a des moments ou j'ai envie de tout plaquer ..prendre mon appareil photo et ma caméra et aller au fin fond du désert là ou on se perd ..on oublie. La ou on saisit les étoiles et la lune ...



C'est vrai c'est une idée qui me  taraude depuis plusieurs années ...Elle devient plus percutante et plus persistante et régulière avec l'age ... La sorcellerie des grands déserts surpasse toutes les autres... Et la liberté encore plus.
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 13:18
Cet article est une réponse a Michel pour son article sur Baziz.
Bien  le talent de Baaziz ne peut etre mis en cause... je voulais aborder la chanson engagé produite ces années dernières en Algérie .  La chanson qu'on appelle engagé pour son message et son contenu a toujours fait l'objet d'une particularité intransigeante ... Elle doit émaner des convictions de ces auteurs et de leurs engagements......C e n'est malheureusement pas le cas Elle n'est pas crédible du moment que généralemnt c'est une commande des pouvoirs publiques pour couvrir et vulgariser une évènement ou un engagement de ces derniers... Mise à part quelques belles chansons produites par des artistes follement amoureux de ce pays, les mille et une autres chansons ne valent pas la peine d'etre citée .. Et cela  induit automatiquement un phénomène,  ou a chaque évènement les artistes se bousculent dans les bureaux des décideurs pour quelques  sous, présentant des chansons concoctées au coin de la rue avant  déposition .. c'est honteux ..; la chanson engagé  est un genre noble qui demande une recherche te un effort particulier... une grande culture et  connaissance des méandres de la politique...Baazi en fut un de ces  artistes ... et c'est malheureux ...le chanteur engagé est un artiste  de culture et d'engament politique pour tout ce qui touche le droit et le bien etre de la société dans laquelle on subit les memes affres que la masse .. Ecouter  Slimane Azem....  
écouter hadj M hamed El Anka ....Guerrouabi    Cheikha Rimiti dans des morceaux qui vous font soulever les cheveux sur la calvétie..

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 02:59
                     Il 3heures du matin. J'ai essayé de dormir et d'oublier ce qui m'est arrivé. J'étais sensé réaliser une émission spéciale pour nos amis les Amazigh ...Ayant fait le nécessaire pour que cette émission réussisse durant toute une semaine ..;et la nuit... A quelques heures du direct, un malentendu surgit entre le rédacteur en chef et moi au sujet de faisabilité et la manière de traiter cette émission définitivement. Il me fait sortir une liste de reportages concoctés comme une salade de mauvais gout et prétend la mettre en chnatier.  La feuille de route, une seule, portant des titres sans aucune autre indication  ni d'action, ni de son , ni d'effet ni de transition,ni.....de contenu.
 En tant que professionnel je lui montrais la mienne..



                                                            Il n'a meme pas daigner la lire prétextant que c'est trop compliqué pour nos journalistes.Incensé...
Ce jugeme
nt de valeur qui revient à tout moment cachant des alibis malencontreux..; Le ton augmenta et il m'expliqua qu'il appellera un autre réalisateur pour sa pseuudo feuille de route .
L'affaire arriva au Directeur celui ci trancha aussi sechement qu'il m'a semblé qu'il y a anguille sous roche .... et décida à quelques heures seulement du direct de me remercier et approuvé le choix de son poulain ...Aberrant..
Ce qui m'outre encore plus, le silence de la corporation et son aplaventrisme saillant.Depuis quend un journaliste semèle t-il de réalisation ...depuis un journaliste sauf en information soumit-il un plan de l'émission sous forme de listing ..Je dirai ceci , si
 cette nouvelle chaine contue sur cette lancée ,j'ai bien   peur pour ses spectateurs .. les valeurs professionneles ont -elles disparus à tel point qu'une anarchie sans vergogne s'y installe et on laisse aller.
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  • je m'appelle ahmed .;je suis réalisateur dans une entreprise publique ..; j'ai 55 ans et une grande expérience professionnelle.. je vis dans une coquette ville  Alger...
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